jeudi 16 octobre 2014

16 octobre : sainte Marguerite-Marie Alacoque, vierge


Portrait de Marguerite-Marie du site mater-amabilis.net


Aujourd'hui, 16 octobre, nous fêtons sainte Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial.

Le nom de sainte Marguerite-Marie est lié à la dévotion du Sacré-Cœur de Jésus. Née en 1647 au diocèse d’Autun, Marguerite-Marie a eu une enfance difficile marquée par le deuil, les humiliations, la maladie. Dès cette époque, elle éprouve un attrait pour la solitude et un très grand amour pour Jésus crucifié, et pour la Vierge, ce qui ne l’empêche pas de s’investir au service des enfants pauvres et abandonnés, nombreux à cette époque.

En 1671, elle entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial malgré les oppositions de sa famille, à l’égard de laquelle elle sait se montrer ferme. Professe en 1672, elle exercera entre 1685 et 1690, date de sa mort, les charges d’assistante et de maîtresse des novices. Son cheminement s’il est ponctué de tentations terribles, de maladies graves, de souffrances et d’humiliations venues de son entourage, est aussi comblé de grâces mystiques qu’elle reçoit sous forme de révélations ou de visions... Une grande fidélité à l’oraison, en présence du Saint-sacrement, marque sa vie de foi.

A partir de 1673, le Christ commence à lui ouvrir les secrets de son divin cœur : « abîme de bien..., abîme de joie..., abîme de miséricorde..., abîme d’amour ». En juin 1675, le Christ lui montre son cœur en lui disant : « Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes... » Craignant toujours d’être en proie aux illusions, elle accueille avec reconnaissance l’aide du père jésuite Claude La Colombière pour faire instaurer cette fête du Sacré-Cœur demandée par Jésus lui-même. Cela dit, elle doit tout de même affronter ses supérieures et ses sœurs, peu enclines à reconnaître dans cette révélation le travail de l’Esprit. La fête sera néanmoins célébrée à la Visitation en 1686, mais il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu’elle prenne son plein essor.

Source : missel Kephas.

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