lundi 4 novembre 2013

4 novembre ; saint Charles Borromée (évêque)



Saint Charles Borromée est resté dans la mémoire de l’Église l’exemple vivant du « pasteur selon le cœur de Dieu », tel que le définissait le concile de Trente. Ascète, homme de prière et homme d’action, il fut une référence pour ses frères dans l’épiscopat, qui désiraient une réforme de l’Église en profondeur. Né en 1538 dans une famille noble de Milan, il est appelé à Rome par son oncle, le pape Pie IV, juste après l’obtention de son doctorat en droit civil et canonique. Pie IV le fait cardinal et lui confie ce que nous appelons aujourd'hui la Secrétairerie d’état. Charles prend son travail au sérieux et se dépense sans compter pour que le concile de Trente, dont il perçoit les enjeux, soit mené à bonne fin (1563). C’est à la mort de son frère aîné en 1562 qu’il opte pour le sacerdoce. Ordonné prêtre l’année suivante, il est nommé évêque de Milan dans la foulée. Dans le haut clergé de l’époque, Charles se distingue par son refus des mondanités, son style de vie austère et priant, son souci de se réformer lui-même avant d’engager les autres à le faire. Il lui faudra attendre la mort de son oncle pour être autorisé à quitter la cour pontificale et à résider dans son diocèse. Charles n’aura de cesse d’appliquer le programme de réforme défini par le concile de Trente. Il convoque des synodes et conciles locaux, enseigne ses prêtres, s’attelle à la création de séminaires. Il visite également son diocèse, prêchant sans relâche la doctrine de l’Église, invitant son troupeau à la conversion des mœurs. Il fonde des confréries charitables, ranime le culte des saints, exhorte les ordres religieux à ne pas perdre de vue le charisme de leur fondateur. Lors de l’épidémie de peste en 1576, il suscite un mouvement de pénitence et de prière et s’engage concrètement dans la lutte contre le fléau. Il mourut le 3 novembre 1584, et fut canonisé en 1610.

Source : missel Kephas

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