vendredi 23 avril 2010

Saint Georges, martyr (+ 303)


Au 4ème siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.

A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire.


On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.


Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.


A ces fioritures morbides, s'ajoute au 11ème siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c'est qu'au 4ème siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Egypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.


En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de la Géorgie, de l'Angleterre, de l'Ethiopie et de bien d'autres pays.


On a voulu nier son existence. L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.

Source : site Nominis
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Enfin une église de Rome est dédiée à saint Georges: Saint-Georges au Velabre (photo ci-dessus), à côté de l'Arc de Janus. Elle est censée renfermer sous l'autel une relique d'une partie de la tête du saint (photo ci-dessous).


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